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La fatigue d’alerte est bien réelle — et elle évolue plus vite que votre plateforme

L'équipe Chainguard

Le goulot d’étranglement silencieux des équipes plateforme : la fatigue d’alerte

Vous avez construit des golden paths. Standardisé les outils. Mis en place des pipelines réutilisables. Votre plateforme tourne bien — jusqu’à ce que vous commenciez à entendre ceci de la part des équipes dev :

“Oui, on a vu l’alerte… mais on s’est dit que ce n’était pas si grave.”

Ou pire :

“On les ignore, elles reviennent tout le temps.”

C’est ça, la fatigue d’alerte — et elle mine silencieusement la confiance dans la plateforme, la vitesse de développement et la posture sécurité.

Comment la fatigue d’alerte s’installe

Votre équipe bosse dur pour fournir aux développeurs des chemins balisés : modèles CI, images de base durcies, scanners préconfigurés. Mais avec le temps, vous remarquez :

  • Des pipelines CI/CD en échec pendant des jours pour des CVE mineurs.

  • Des tickets sécurité qui s’accumulent.

  • Des devs qui désactivent les scans juste “pour avancer”.

Ce n’est pas un problème d’outil. C’est un problème de bruit.

Pourquoi ça touche particulièrement les équipes plateforme

En tant qu’équipe chargée de faire évoluer les pratiques d’ingénierie, vous êtes l’interface entre les devs, l’infra, la sécu et la conformité. Mais quand tout le monde est noyé sous les alertes, ça déraille :

  • Bypass custom des pipelines CI

  • Images de base tirées manuellement

  • Workarounds locaux qui cassent la standardisation

La cohérence que vous essayez d’imposer ? Elle s’effrite.

Une journée typique plateforme + fatigue d’alerte :

  • Vous déployez un scanner CVE sur tous les repos.

  • Il détecte 300 vulnérabilités “critiques”.

  • 85 % sont dans des dépendances transitoires non utilisées.

  • 10 % concernent des packages dev-only.

  • 5 % comptent vraiment.

  • Les devs ignorent 100 % des alertes.

Ça vous parle ?

Comment casser le cercle vicieux

✅ Des bases propres = moins d’alertes en aval

Commencez avec des briques propres et sécurisées. Des images de base durcies comme Chainguard Images suppriment plus de 97 % des CVE connus — avant même que le pipeline ne tourne. Moins de bruit dès le départ.

✅ Standardisez avec intelligence

Proposez des templates CI standards, mais intelligents — qui priorisent les vulnérabilités exploitables, pas juste les scores bruts. Aidez les devs à comprendre quoi corriger, pas juste qu’il y a un souci.

✅ Automatisez la résolution

Ne vous contentez pas d’alerter : corrigez. Patch auto des images de base, mises à jour de lockfiles automatisées, SBOMs régénérables d’un simple make sbom.

✅ Centralisez la vue d’ensemble sans submerger

Des dashboards qui font remonter les vrais risques à travers les repos — pour que la sécu et la plateforme puissent agir avant que les devs soient sollicités.

✅ Alignez-vous avec les équipes produit et sécurité

Définissez ensemble ce qui est vraiment critique. Tous les CVE notés “critique” ne le sont pas pour le business. Votre équipe plateforme peut être ce pont stratégique.

Le vrai ROI : plus de confiance, moins de charge

Réduire la fatigue d’alerte, ce n’est pas juste pour faire plaisir aux devs (même si c’est déjà énorme). C’est aussi :

  • Moins d’incidents imprévus

  • Des audits de conformité plus fluides

  • Moins de contournements artisanaux

  • Plus d’adoption des bons standards

C’est un impact plateforme qu’on ne mesure pas toujours dans un dashboard — mais qui fait toute la différence à l’échelle.

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